dimanche, juillet 09, 2006

L'Association des refugiés et demandeurs d'asile congolais au Maroc


erttgtyhgh azedrf arcom100@yahoo.fr


A la veille de la conference intergouvernementale sur la migration et le développement qui s'ouvre demain lundi 10 Juillet 2006 à Rabat au Royaume du Maroc,

L'Association des refugiés et demandeurs d'asile congolais au Maroc, en sigle ARCOM, en tant qu'une association de defense des droits fondamentaux des réfugiés tient à faire la mise au point sur la situation chaotique, dramatique et déplorable que traverse l'ensemble des réfugiés et demandeurs d'asile, toutes les nationalités confondues au Maroc. Une situation que tout le monde regarde lamentablement, mais qu'aucun n'ose envisager les voies et moyens pour y remedier. Est ce parce que ces réfugiés sont des noirs?

En effet, la situation que vivent quotidiennement les réfugiés de l'Afrique subsaharienne au Maroc (le therme préferé par nos frères marocains pour nous distinguer d'eux) est caracterisée sur le plan de droits par:

- la meconnaissance totale des autorités marocaines des papiers délivrés par le H.C.R. C'est qui a pour conséquence: le refoulement des réfugiés et demandeurs d'asile dans le desert, cela en violation de principe de non refoulement proné par la convention de 1951 dont le Maroc à ratifié.

- Le réfus par le Gouvernement marocain de délivrer la carte de sejour et le titre de voyage aux réfugiés dificilement reconnus en tant que tel par le H.C.R. Ce qui implique l'emprisonnement de refugiés qui ne peuvent ni quitter leur ville de résidence pour une autre au Maroc, ni sortir le territoire marocain.

- La violation des droits et libertés fondamentaux des réfugiés et demandeurs d'asile par le gouvernement et la population marocaines. le cas d'une femme demanderesse d'asile congolaise qui a été honteusement violé en plein jour par un marocain devant le bureau du H.C.R, le refus des medecins marocain d'admettre deux congolais dans leurs hopitaux qui a conduit à la mort de ces paisibles congolais, les propos haineux et racistes tenus par certains marocains qualifiant les réfugiés subsaharien d'être venu envahir le maroc sont autant des cas parmi tant d'autres qui dénotent les calvaires des réfugiés au Maroc.
Et l'ARCOM pose la question: est ce que les réfugiés de l'Afrique noir sont ils les prémiers à être des refugiés au monde? Il n'y a t - ils pas des réfugiés d'autres nationalités en Afrique subsaharienne?

Sur le plan social: la situation est indéscriptible et la seule phrase que nous avons trouvé pour décrir cette situation est celle d'un cheurcheur français qui en pleine visite dans des foyers des réfugiés n'a pas hesité à s'exclamer: "ça c'est une vie des chiens" et de nous poser la question de savoir ; " Est ce que les responsables du H.C.R. ont déjà visité aussi ces foyers?"

L'ARCOM regrette que certaines associations qui pretendent defendre la cause des réfugiés, demandeurs d'asile et migrants économique au Maroc trouve cette situation très favorable pour eux en vue de faire leurs affaires.

Au regard de ce qui précéde l'ARCOM dénonce :
1. la politique de l'Union Europpéenne en Afrique qui consiste à soutenir les dictateurs dans le pays africains qui créent les conditions (oppression, guerres, pillage des ressources nationales) qui poussent les hommes, les femmes et enfants à quitter massivement leurs pays et cela dans des conditions extremément difficiles.
2. la politique d'externalisation de l'Union Européenne qui oblige les hommes, les femmes et les enfants qui se sauvent de gouffre de mort dans leurs pays et qui vont à la recherche d'une terre d'asile d'empreinter de voiex très dangeureuses qui font que ces hommes tombent dans le desert, se noyent dans les mers et océans, se font tuer par bal en lassant des assaut aux frontière pour entrer en Europ.

3. Le mauvais traitement infligé aux réfugiés par le gouvernement marocain, qui accepte la présence du H.C.R. en ignorant déliberement celle des réfugiés.

4. Le silence notable et complice du H.C.R. sur le mauvais traitement infligé aux réfugiés par les autorités marocaines,et sur les conditions de vie très mediocres que mènent les réfugiés. les responsables du H.C.R. conscients du réfus des autorités marocaines de reconnaître la présence des refugiés sur leur territoire, sacrifient les hommes, femmes et enfants réfugiés en les maintenant de force au Maroc pour repondre d'une part à la logique d'externalisation de l'U.E, et d'autres part aux capprices du gouvernement marocain en rejettant massivement les demandes d'asile de certaines personnes notamment les congolais de la R.D.C dont la situation de guerre dans leurs pays n'est ignoré de personne.

L'ARCOM demande:

A l' Union Europpéenne de songer aux dizaine de millions des personnes qui meurent chaque jour dans nos pays à cause de sa mauvaise politique en Afrique et retirer son soutien aveugle aux dictateurs africains. De penser au miliers de personnes humaines qui tombent dans le desert par manque de l'eau potable, qui se noyent dans les mers et océans à cause de leurs politiques des migrations discriminatoires et
inhumaines.de songer aux conséquences futures des relations entre les peuples africains et européens.

Au gouvernement marocain de traiter avec respect et dignité de la personnes humaine les réfugiés et demandeurs d'asile qui sont sur son territoire, tout en sachant qu'il y a aussi des marocains dans les pays etrangers: européens comme africains qui vivent dans les mêmes conditions. De savoir que les reugiés subsahariens sont avant tout les fils et les filles du continent africains et de les reserver un traitement qu'un français reserverait à un espagnole en Europe.

Au H.C.R. de tirer les conséquences du refus des autorités marocaine d'accepter la présence des réfugiés sur le territoire marocains et chercher des solutions durables pour les réfugiés et demandeurs d'asile afin que les hommes et femmes qui sont separé des siens arrivent à les regrouper afin de mener normalement leur vie. Et que ceux qui ne sont pas encore marié se marient et fondent leur famille.

Enfin, l'ARCOM lancent un appel à tous les réfugiés et demandeurs d'asile de savoir qu'il n'y a pas de liberté par procuration. Et les appelle assister massivement au Sit in de ce lundi devant le parlement à Rabat ville à partir de 17h pour dire NON ET NON à la violation des droits et libertés des réfugiés, à la politique d'externaliation de l'union Europénne.

POUR L'ARCOM

Emmanuel MBOLELA

Président

Association Marocaine des Droits Humains

Abderrazzak DRISSI abderrazzakdrissi@yahoo.fr


Association Marocaine
des Droits Humains
Bureau Central
Sit-in à Rabat devant le parlement le Lundi 10 Juillet
A l’occasion de la Conférence gouvernementale euro-africaine
sur la migration.
L’AMDH a décidé – avec d’autres organisations non gouvernementales marocaines préoccupées par les droits des migrants – d’organiser un Sit-in à Rabat, devant le parlement, le Lundi 10 Juillet 2006 de 17h à 17h30.
Cette initiative a été entreprise suite à la recommandation de la « Conférence non gouvernementale euro-africaine sur les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation qui a décidé de faire du 10 Juillet – date d’ouverture au Maroc de la conférence gouvernementale euro-africaine sur la migration – une journée d’action qui sera organisée dans différents pays de l’Europe et de l’Afrique ; cette journée aura pour but de dénoncer les approches sécuritaires et répressives des questions relatives à la migration et pour exiger que ce dossier soit traité sur la base du respect des droits des migrants, des droits humains en général, et plus particulièrement de la liberté de circulation, du droit au travail et à la vie dans la dignité.
Rappelons que la Conférence non gouvernementale euro-africaine s’est tenue le 30 juin et 1er juillet à El harhoura près de Rabat, dix jours avant la Conférence gouvernementale pour élaborer le point de vue des ONG concernées sur les questions de la migration et le faire parvenir à la Conférence gouvernementale et à l’opinion publique.
Une cinquantaine d’ONG en provenance d’une vingtaine de pays d’Europe et d’Afrique ont participé à la Conférence non Gouvernementale qui a connu des débats très riches en plénières et dans quatre ateliers et a abouti à :
- l’adoption du « MANIFESTE DE RABAT »
- la mise en place d’un Comité de Suivi formé de plusieurs ONG et dont la Coordination provisoire est assurée par l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains).
- La décision de faire du 10 juillet, date d’ouverture de la conférence gouvernementale, une journée d’action sur la question de la migration.
- L’organisation d’un Sit-in des participants à la Conférence non gouvernementale à Rabat à la fin de leurs travaux.
L’AMDH tout en dénonçant les approches sécuritaires et répressives relatives aux questions de la migration – et qui ont fait tout récemment une trentaine de nouvelles victimes décédées en face de Layoune au Sud et de Mellilia au Nord –, appelle l’ensemble des démocrates et des ONG préoccupées par la défense des droits humains des migrants, à contribuer au succès du Sit-in du Lundi 10 Juillet devant le parlement.
Rabat le 05 Juillet 2006
Le Bureau Central de l’AMDH

Manifeste de Rabat
Conférence non gouvernementale euro-africaine
sur les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation
Pièce jointe : manifeste de rabat
Nous, acteurs des sociétés civiles d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et d’Europe, réunis en Conférence non gouvernementale euro-africaine les 30 juin et 1er juillet 2006 à Rabat, indignés par la guerre aux migrants qui s’amplifie d’année en année le long des côtes méditerranéennes et atlantiques, refusons la division de l’humanité entre ceux qui peuvent circuler librement sur la planète et ceux à qui cela est interdit, refusons également de vivre dans un monde aux frontières de plus en plus militarisées qui segmentent nos continents et veulent transformer chaque groupe de pays en forteresse.
Considérant que le respect de ce droit fondamental qu’est la liberté de circulation telle qu’énoncée dans l’article 13-1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 est une condition préalable à l’exercice des autres droits fondamentaux, et que cet article 13-1 posant comme un droit fondamental celui de pouvoir quitter son pays signifie nécessairement celui de pouvoir s’installer dans un autre pays ;
Considérant que les restrictions actuelles à la liberté de circulation restreignent uniquement celle des plus pauvres et reflètent non seulement la montée en puissance des nationalismes xénophobes mais aussi la peur élitiste des populations défavorisées ;
Considérant que, contrairement aux idées reçues, et comme l’a reconnu la CNUCED dans son rapport de 2004, c’est encore l’Afrique qui finance l’Europe alors que les écarts de revenus par habitants entre l’Europe et l’Afrique ne cessent de s’accroître ;
Considérant que les politiques sécuritaires font croire que les migrations sont un problème et une menace alors qu’elles constituent depuis toujours un phénomène naturel et que, loin d’être une calamité pour les pays développés, elles constituent un apport économique et culturel inestimable ;
Considérant que les mesures sécuritaires ne mettront pas fin aux flux migratoires, induits par de multiples facteurs, et que les expériences historiques de libre circulation des personnes ont montré que celle-ci ne limite ni la souveraineté ni la sécurité des Etats qui sont davantage menacées aujourd’hui par la libre circulation des capitaux ;
Considérant que le respect de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 demeure un objectif qui doit être poursuivi par l’adoption de mesures visant à instaurer la liberté de circulation et la réhabilitation du droit d’asile d’une part et le respect effectif du droit au développement d’autre part ;
Nous exigeons :
· le renoncement à l’idéologie sécuritaire et répressive qui oriente aujourd’hui les politiques migratoires, notamment à « l’externalisation » de l’asile et des contrôles aux frontières, à la criminalisation des migrations, ainsi qu’à toute loi raciste, xénophobe ou discriminatoire ;
· la refondation des politiques migratoires sur la base du respect des droits humains, d’une réelle égalité des droits des personnes vivant sur un même territoire et, dans l’immédiat, de la régularisation de tous les migrants sans papiers ;
· la dépénalisation du délit de séjour irrégulier et de l’aide aux personnes contraintes à ce type de séjour ;
· l’annulation des accords de réadmission de personnes expulsées et l’abandon de toute négociation en ce sens par les Etats ;
· la suppression des visas de court séjour, de toutes les entraves posées à la sortie d’un territoire, et la justification détaillée et contrôlée des refus de visas d’établissement avec une stricte symétrie des conditions africaines et européennes de délivrance de ce type de visas ;
· la fermeture de tous les lieux d’enfermement et autres dispositifs de blocage des personnes aux frontières ;
· l’abolition de toutes les mesures faisant obstacle aux possibilités de regroupement familial ;
· l’application complète et sincère de tous les instruments de protection internationale afin de ne pas réduire le droit d’asile à une simple fiction ;
· l’octroi systématique à tous les réfugiés statutaires d’une complète liberté de circulation et d’installation et d’une protection à travers le monde ;
· la refondation financière et juridique du HCR de manière à ce qu’il protège effectivement les demandeurs d’asile et réfugiés et non pas les intérêts des gouvernements qui le financent ;
· la ratification de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs famille, son intégration dans les lois nationales, la ratification des conventions de l’Organisation Internationale du Travail, et notamment les conventions 143 et 97 ainsi que leur mise en œuvre ;
· que toute négociation euro-africaine repose sur le principe d’égalité des interlocuteurs et que les dirigeants africains, qui ont si peu défendu les intérêts de leurs populations, assument pleinement leurs responsabilités, tout particulièrement en remettant en cause les accords de partenariat euro-africains.
· la mise en place de mécanismes de souveraineté alimentaire et la suppression des accords qui hypothèquent l’avenir de l’agriculture africaine ;
· la suppression des conditionnalités imposées aux pays africains dans les négociations internationales et tout particulièrement celle de la sous-traitance de la lutte contre les migrations ;
· l’annulation inconditionnelle de la dette des pays du sud ainsi que le rapatriement de leurs avoirs placés dans des banques étrangères.
Fait à Rabat, le 1er juillet 2006.

ليازغي لحمـ

hassan Abouakil minbar61@yahoo.com


لا لا ولا لليازغي وزيرا أولولا ولا

وألف لا لتقليص سلطات الملك


يكتبهاحسن أبوعقيل إذا كان السي اليازغي لا يستحيي فيفعل ما يشاء ! نحن جالية مغربية وراء ملك البلاد ولن نصمت أمام مهزلة قانون الأحزاب الذي يحاول اليازغي ومن معه التستر وراء الفضائح والمشاكل الكبرى التي عاشها الشعب منذ تعيين اليوسفي على رأس الحكومة ولن نتهاون في تحسيس الرأي العام الدولي بما يجري ويدور من خروقات سافرة مست حقوق الإنسان في عهد حكومة الأغلبية الموالية لأحزاب فقدت المصداقية وشابها الإنقسام والتفكك وزاغت للتحالفات والتهديد بتعديل الدستور متناسية أن الشعب المغربي يحب الملك محمد السادس ومستعد أن يضحي من أجل سلطاته ومساره السياسي الجديد الذي يستحق التنويه والدعاء له بطوال العمر عندما نستمع لخطابات رجال السياسة في العالم الديمقراطي فإننا نشعر بأننا نجالس الأسياد نجالس الرجال ما شي الدراري لأن سوق عكاض كانت سوقا حامية الوطيس بين الشعراء وليس مع جماعات محسوبة على الأحزاب السياسية فماذا قدم اليازغي للشعب المغربي حتى يطمع اليوم في رئاسة الوزراء طفرو حتى اللي سبقوه فالحال على ما عليه البطالة والجوع والفقر ولولا الرعاية السامية التي أولاها الملك للمهمشين والمقصيين والبطالة والمرضى لضاعت الطبقة الفقيرة وعاش اليازغي ومن معه فالمغرب لم يتغير ولن يتغير والوجوه القديمة قائمة على الشأن العام فأي تجديد وأي تغيير ينتظر فالجلاد لايزال يحمل سوطه والمظلوم يترجى ربه ومنهم من قضى نحبه ومنهم من ينتظر قراره إن مهزلة قانون الإنتخابات كشف عما كان في نفس يعقوب أو السي اليازغي فقد ضرب الديمقراطية أراجل أمها وأراد بذلك إطفاء أنوار الأحزاب الجديدة والأحزاب المعارضة وكأنه ضمن صوت المواطنين حاشا واش الديمقراطية في العالم تشبه حال الديمقراطية التي تحدث عنها اليازغي والجالية المغربية تعيش وسط الديمقراطيات الحقيقية أكثر ما يعرفها الكاتب الأول للإتحاد الإشتراكي سبحان الله أحزاب ترفض الدستور وتشارك في الحكومة وتطمع في الوزارة الأولى دون أغلبية أحزاب تدعي الديمقراطية وحقوق الإنسان وتنسق .. وتقصي الجمعيات الحقوقية وفعاليات المجتمع المدني أحزاب معطلة سياسيا وعاجزة على جمع شتات أفرادها تطالب بتقليص سلطات الملك وخاصة في الفصل التاسع عشر من الدستور المغربي اللي كتبه البصري حسب قولهلا وجود لأحزاب وطنية قوية لأن الديمقراطية تكمن في وجود مواطنين وطنيين يخدمون البلاد والعباد ويسألون على ما قدموه فلسنا في حاجة لديمقراطية المهرجانات والأنغام وموسيقى العار والعري والخراب والدمار الشعب في حاجة للكمير للخبز والزيتون للسكن والإستقرار للقمة الشريفة وللدواء والإستشفاء السي اليازغي أنا من الوطنيين أحباب الله لا أعرفك من قريب ولا من بعيد ولا يهمني تاريخ النضال القديم ولا ما سيتحقق في القرن 22 أنا إبن اليوم وأحكم على 24 ساعة التي أعيشها فوالدي الذي ناضل قبلكم وأوى المقاومين في بيته بكريار كرلوطي وعذب أبشع تعذيب من قبل الخونة والفرنسيين المستعمرين لم ينل بطاقة المقاوم لم يستفد كما استفاذ العديد من أفراد حزب اليازغي اليوم أو غيره من الأحزاب الوطنية في الدم وليس في الخطاب المريض والتسويف إلى أن يبعثون فعندما تقصي الجالية من الإنتخابات بعد أوامر ملكية سامية فهذا غير مقبول ومرفوض وما يجري بالمرموز يعد عيبا في ديمقراطيتكم المزعومة تنضاف لسلبيات كثيرة في إطار تدبير الشأن العام والجالية لن تصمت ولو دفع بها ذلك للحديث أمام المجمع الدولي وفي الأمم المتحدةالجالية المغربية تجلب العملة الصعبة , الجالية نستثمر , الجالية تناضل من أجل القضايا المصيرية , الجالية تساهم في التنمية البشرية , الجالية مشروع كبير إقصاء الجالية يعد إنتهاكا خطيرا للدستور المغربي واستهتارا بالتعليمات السامية للملك وتذليلا للأحزاب المغربية الأخرى وطلاءا بالزفت لباقي المواطنينوالله يرحم الحسن الثاني نحن في حاجة إلى مليون توقيعضد سياسة الإقصاء والتهميش

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