mardi, juillet 25, 2006

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11 septembre

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Liban :
Israël utilise des armes chimiques
Preuves de l’ usage par Israël d’ Armes de Destruction Massive au Liban


Par Wayne Madsen
Le 24 juillet 2006

WMR, Le Grand Soir (traduction de l'anglais)

De sources provenant du renseignement militaire des Etats-Unis ont indiqué à WMR que l’obus d’artillerie montré ci-dessous, utilisé par les Forces Israéliennes de Défense au Liban, est un type d’arme bi et multi-usage que les néoconservateurs ont faussement accusé Saddam Hussein de détenir.
Bien que l’engin soit commercialisé comme une bombe anti-mine à explosion différée, sa charge utile peut aussi inclure des produits chimiques utilisés dans les bombes thermobariques (mélanges explosifs), les armes au phosphore blanc, et les armes chimiques.
Les bombes thermobariques contiennent des explosifs chargés de polymère ou d’ explosifs FAE ("Fuel Air Explosives", à savoir engins à explosion diffuse) comme charges utiles. Les Thermobariques utilisent des détonateurs FMU ("Fuse Munition Unit", made un USA) tel que ceux qu’on voit sur la pointe de l’obus israélien. L’obus pénètre dans les constructions, dans les abris souterrains, ou dans les tunnels, créant un tel souffle explosif que tout l’oxygène est aspiré des espaces et des poumons de quiconque se trouve à proximité. L’utilisation par Israël de telles armes "aspirantes" est établi en ce qui concerne le Liban.
La pièce d’artillerie, avec son détonateur FMU, peut également contenir des armes chimiques, dont l’usage a été constaté au Sud-Liban. En plus, elle peut contenir du phosphore blanc, une substance qui littéralement fond en traversant la peau tout en laissant les vêtements relativement intacts. A Falloujah et partout en Irak, les forces étasuniennes ont utilisé du phosphore blanc sur des civils, laissant des cadavres grotesques comme un élément de la guerre psychologique pour obliger la population civile à se soumettre ou à évacuer la zone.
La photo ci-dessous prise à Saïda (3e ville du Liban) d’une petite fille libanaise brûlée et gravement défigurée est un indicateur révélateur de l’usage de phosphore blanc par les Israéliens. Des photos similaires de Falloujah
nous ont été montrées par un grand reporter de la RAI, la chaîne de télévision italienne.
Les experts des services de renseignement militaire des Etats-Unis pensent que la facilité avec laquelle le soldat israélien manie l’obus d’artillerie est une indication que la charge utile se compose d’un gaz de faible poids et non d’un mélange combustible-air ou de composants d’une bombe thermobarique. WMR continue de recevoir des informations du Liban indiquant des obus chargés d’uranium appauvri sont utilisés par les Israéliens. Le New York Times rapporte aujourd’hui que les Etats-Unis intensifient la fourniture de nouvelles bombes à téléguidage de haute précision à Israël (
voir ici l’article concernant le pré-planning de l’administration Bush au sujet des invasions israéliennes du Liban et de Gaza)
Légendes des photos :
ADM (Arme de Destruction Massive) bi/multi-usage et petite fille libanaise dont le corps a été gravement brûlé, manifestement par une attaque au phosphore blanc (interdit pas le droit de la guerre de la Convention de Genève, depuis un protocole entré en vigueur en 1983).
Wayne Madsen est journaliste d’investigation, auteur d’éditoriaux, d’articles et de livres publiés aux États-Unis. Depuis 1994 il enquête sur des sujets tels la politique de Washington, la sécurité nationale, et le monde du renseignement. Il a écrit pour The Village Voice, The Progressive, CAQ, Counterpunch, et pour l’Intelligence Newsletter (basée à Paris).
Madsen, ancien officier de la Marine américaine, avait été affecté à la NSA (National Security Agency, « agence de sécurité nationale ») sous la présidence de Reagan. Il a aussi 20 ans d’expérience en matière de sécurité informatique et de protection des données. En outre, il a travaillé pour le NAVDAC (Naval Data Automation Command), le Départment d’État, RCA Corporation, et CSC (Computer Sciences Corporation).
Madsen est l’auteur de Genocide and Covert Operations in Africa 1993-1999 (« Génocide et opérations secrètes en Afrique de 1993 à 1999 »), co-auteur de America’s Nightmare : The Presidency of George Bush II ( « Le cauchemar de l’Amérique : La présidence de George Bush II ») et de Jaded Tasks : Big Oil, Black Ops & Brass Plates (« La routine : pétrole à gogo, opérations clandestines et plaques commémoratives », à paraître). Madsen est également l’auteur de The Handbook of Personal Data Protection (London : Macmillan, 1992) (« Manuel de protection des données personnelles »), un livre qui traite de la législation internationale sur la protection des données et qui a remporté un vif succès.Catherine-Françoise Karaguézian.
Source : Wayne Madsen Report
www.waynemadsenreport.com
Traduction : Gérard Jugant pour Le Grand Soir.
Diffusion autorisée et meme encouragée.Merci de mentionner les sources.

Le Liban comme nouvelle cible

Le Liban comme nouvelle cible
Les néo-conservateurs et la politique du « chaos constructeur »
par Thierry Meyssan

À Washington et à Tel-Aviv, on se réjouit des opérations militaires en cours au Moyen-Orient. Selon l’expression de Condoleezza Rice, les douleurs du Liban sont les « contractions de la naissance d’un nouveau Moyen-Orient ». Pour les théoriciens du « chaos constructeur », il est nécessaire de faire couler le sang dans une région riche en hydrocarbures pour y imposer un ordre nouveau.Planifiée de longue date, l’offensive de Tsahal contre le Liban est supervisée depuis le département de la Défense des États-Unis.

Au cours de son point de presse au département d’État, le 21 juillet 2006, Condoleezza Rice a été interrogée sur les initiatives qu’elle comptait prendre pour ramener la paix au Liban. Elle a alors répondu : « Je ne vois pas l’intérêt de la diplomatie si c’est pour revenir au status quo ante entre Israël et le Liban. Je pense que ce serait une erreur. Ce que nous voyons ici, d’une certaine manière, c’est le commencement, les contractions de la naissance d’un nouveau Moyen-Orient et quoique nous fassions, nous devons être certains que nous poussons vers le nouveau Moyen-Orient et que nous ne retournons pas à l’ancien » [1].
Vu de Washington, ce qui se passe aujourd’hui au Liban n’a aucun rapport avec la récupération de soldats capturés par le Hezbollah. Ce dont il s’agit, c’est de la mise en pratique de la théorie longuement murie du « chaos constructeur ». Selon les adeptes du philosophe Leo Strauss, dont la branche médiatique est connue sous la dénomination de « néo-conservateurs », le vrai pouvoir ne s’exerce pas dans l’immobilisme, mais au contraire par la destruction de toute forme de résistance. C’est en plongeant les masses dans le chaos que les élites peuvent aspirer à la stabilité de leur position.
Toujours selon les adeptes de Leo Strauss, ce n’est que dans cette violence que les intérêts impériaux des Etats-Unis se confondent avec ceux de l’État juif.
La volonté israélienne de démanteler le Liban, d’y créer un mini-État chrétien et d’annexer une partie de son territoire n’est pas nouvelle. Elle fut énoncée, en 1957, par David Ben Gourion dans une célèbre lettre, publiée en annexe de ses mémoires posthumes [
2]. Surtout, elle fut insérée dans un vaste projet de colonisation du Proche-Orient qui fut rédigé en 1996 sous le titre : Une rupture propre : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume [d’Israël] [3]. Ce document, rédigé au sein d’un think tank néo-conservateur, l’IASPS, a été préparé un groupe d’experts réuni par Richard Perle et remis à Benjamin Netanyahu. Il est représentatif de la pensée du sionisme révisioniste de Vladimir Jabotinsky [4]. Il prévoyait : l’annulation des accords de paix d’Oslo, l’élimination de Yasser Arafat, l’annexion des territoires palestiniens, le renversement de Saddam Hussein en Irak pour déstabiliser en chaîne la Syrie et le Liban, le démantèlement de l’Irak avec création d’un État palestinien sur son territoire, l’utilisation d’Israël comme base complémentaire du programme états-unien de guerre des étoiles. Ce document inspira le discours prononcé le lendemain par Benjamin Netanyahu au Congrés des États-Unis [5]. On y trouve tous les ingrédients de la situation actuelle : menaces contre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, avec en prime la revendication d’annexion de Jérusalem-Est.
Ce point de vue rejoint celui de l’administration états-unienne. Le contrôle des zones riches en hydrocarbures que Zbignew Brzezinki et Bernard Lewis appelaient « l’arc de crise », c’est-à-dire l’arc rejoignant le Golfe de Guinée à la mer Caspienne en passant par le Golfe persique, suppose une redéfinition des frontières, des États et des régimes politiques : un « remodelage du Grand Moyen-Orient », selon l’expression de George W. Bush. C’est ce nouveau Moyen-Orient dont Mlle Rice prétend être la sage-femme et qu’elle regarde naître dans la douleur.
L’idée est simple : substituer aux États hérités de l’effondrement de l’Empire ottoman des entités plus petites à caractère monoethniques, et neutraliser ces mini-États en les dressant en permanence les uns contre les autres. En d’autres termes, il s’agit de revenir sur les Accords conclus secrètement, en 1916, par les empires français et britanniques, dit Accords Sykes-Picot [
6] et de consacrer la domination désormais totale des Anglo-Saxons sur la région. Mais pour définir de nouveaux États, encore faut-il détruire ceux qui existent. C’est ce à quoi s’emploient l’administration Bush et ses alliés depuis cinq ans avec un enthousiasme d’apprenti sorcier. Qu’on juge du résultat : La Palestine occupée a été rognée de 7 % de son territoire ; la Bande Gaza et la Cisjordanie ont été séparées physiquement par un mur ; l’Autorité palestinienne a été ruinée, ses ministres et ses parlementaires ont été enlevés et sont séquestrés. L’ONU a enjoint le Liban de se désarmer en expulsant les forces syriennes et en dissolvant le Hezbollah ; l’ancien Premier ministre Rafic Harriri a été assassiné et l’influence française a disparu avec lui ; les infrastuctures économiques du pays ont été rasées ; plus de 500 000 réfugiés supplémentaires errent dans la région. La dictature de Saddam Hussein a été remplacée en Irak par un régime plus cruel encore qui fait plus de 3000 morts par mois ; en pleine anarchie, le pays est prêt à la fragmentation en trois entités distinctes. Le pseudo-émirat taliban a laissé place à une pseudo-démocratie où sévit toujours l’interprétation la plus obscurantiste de la charia, la culture du pavot en plus. De facto, l’Afghanistan est déjà divisée entre seigneurs de la guerre et les combats se généralisent. Le gouvernement central a renoncé à se faire obéir y compris dans sa capitale.
À Washington, les disciples de Leo Strauss, de plus en plus impatients, rêvent d’étendre leur chaos au Soudan, à la Syrie et à l’Iran. Dans cette période transitoire, il n’est plus question de « démocratie de marché », juste de sang et de larmes.
Jacques Chirac, qui souhaitait intervenir au Liban pour y défendre les derniers intérêts français et y avait envoyé son Premier ministre Dominique de Villepin, a dû déchanter : lors du sommet du G8 à Saint-Petersbourg, George W. Bush lui en a fait interdiction en lui disant qu’il ne s’agissait pas d’une opération israélienne approuvée par les États-Unis, mais d’une opération états-unienne executée par Israël. Du coup, M. de Villepin n’avait d’autre chose à déclarer à ses interlocuteurs à Beyrouth que de bonnes paroles et son impuissance.
Plus précisémment, le projet de destruction du Liban a été présenté par Tsahal à l’administration Bush, il y a un peu plus d’un an, comme l’a révélé le San Francisco Chronicle [
7]. Il a fait l’objet de discussions politiques au cours du Forum mondial que l’American Enterprise Institute organisait comme chaque année, les 17 et 18 juin 2006 à Beaver Creek. Benjamin Netanyahu et Dick Cheney s’en sont longuement entretenu en compagnie de Richard Perle et Nathan Sharansky. Le feu vert a été donné dans les jours suivants par la Maison-Blanche. Les opérations militaires de Tsahal sont supervisées par le département états-unien de la Défense. Celui-ci détermine l’essentiel de la stratégie et le choix des cibles. Le rôle principal est imparti au général Bantz Craddock en sa qualité de commandant du South Command. Craddock est un spécialiste des mouvements de blindés, comme il l’a montré durant Tempête du désert et surtout lorsqu’il a commandé les forces terrestres de l’OTAN au Kosovo. C’est un homme de confiance de Donald Rumsfeld, dont il a dirigé l’état-major particulier et pour le compte duquel il a développé le camp de Guantanamo. En novembre prochain, il devrait être nommé commandant de l’European Command et de l’OTAN. À ce titre, il pourrait diriger la force d’interposition que l’OTAN pourrait déployer au Sud-Liban en plus de celles qu’elle a déjà installées en Afghanistan et au Soudan. Les généraux israéliens et états-uniens ont appris à se connaître, depuis une trentaine d’années, grâce aux échanges organisés entre eux par l’Institut juif pour les affaires de sécurité nationale (Jewish Institute for National Security Affairs - JINSA), une association qui oblige ses cadres à suivre des séminaires d’études de la pensée de Leo Strauss.
Journaliste et écrivain,
président du Réseau Voltaire

la policía marroquí veintisiete refugiados



VEINTISIETE REFUGIADOS EN MARRUECOS PIDEN PROTECCIÓN EN LA CATEDRAL DE RABAT


Huyendo de la policía marroquí veintisiete refugiados africanos han logrado encerrarse en las dependencias de la catedral de Rabat. Cuarenta y ocho han quedado fuera, al cerrar el responsable de la iglesia católica sus puertas al resto.

La situación se desató la mañana del día veinticuatro de julio, cuando la mayoría de los 350 refugiados reconocidos por el ACNUR Marruecos se manifestaban frente a las dependencias de esta oficina de Naciones Unidas en Rabat.
La decisión de esta manifestación se tomó por la presencia en la capital marroquí de una representación del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Refugiados en Ginebra.
“Sabíamos que venían responsables de Ginebra y queríamos mostrarles nuestra desesperación, que comprendieran que vivimos como animales, que este país no es capaz de respetar nuestros derechos como refugiados y que el ACNUR Marruecos no es capaz de responder a nuestras circunstancias y necesidades. Estamos desesperados, dispuestos a hacer cualquier cosa. Ya hay muchos de nosotros que han salido o lo han intentado en patera, porque no podemos más… Son meses de promesas, meses de deportaciones, meses de pasar hambre o de no tener un techo… Meses de ver cómo nuestras mujeres se prostituyen para comer, te imaginas una refugiada que se ve obligada a prostituirse y qué pasa con los menores… los niños /as refugiados viven en la miseria sin respeto a ningún derecho y vulnerables a abusos de todo tipo incluso sexuales. Pedimos la protección del Vaticano o de otra entidad internacional que nos pueda defender de todas estas agresiones”, declara un refugiado reconocido por ACNUR Marruecos.
En la noche, el responsable de la catedral, un párroco de la iglesia católica ha dejado entrar a efectivos policiales marroquíes en el recinto para desalojar a los refugiados.
La policía ha utilizado la fuerza ante la oposición de los encerrados causando heridos de diferente consideración. Incluso se han producido heridas en mujeres que llevaban sus bebés.

Efectivamente la situación estaba tensa desde hacía meses. Los refugiados /as pedían a gritos una asistencia y el derecho a su reinstalación en un país tercero. Derecho que se reconoce en la Convención de Ginebra, cuando es imposible conseguir una insersión digna del refugiado en el país donde ha conseguido el estatuto. Entre las denuncias de los refugiados, en su mayoría procedentes de Costa de Marfil y Congo, consta lo siguiente:

Ø Un refugiado en Marruecos no tiene derecho a la tarjeta de residencia ni a los servicios públicos, ni al trabajo.
Ø El estatuto de refugiado no impide la deportación de esta persona a la frontera con Argelia.
Ø Hay también mujeres con el estatuto de refugiadas que son obligadas por su situación a ejercer la prostitución para ocuparse de sus hijos y de ellas mismas. Los hijos e hijas de las refugiadas no tienen acceso derechos humanos básicos como enseñanzaza educación o la salud.
Ø ACNUR, ante esta situación, ni siquiera es capaz de cubrir los gastos de alojamiento de los casos más vulnerables, como mujeres violadas, mutiladas, con bebés a su cargo, menores, minusválidas. Lo que deja, sobre todo a las niñas ,a la merced de las redes de tráfico de personas.





Ø El papel del ACNUR no es respetado en los servicios públicos ni reconocido por las autoridades marroquíes.
Ø En Marruecos, los refugiados y refugiadas de origen africano somos considerados como vulgares clandestinos y soportamos un gran racismo social e institucional.
Ø Los menores y las menores refugiados no tienen ningún tipo de protección y sufren continuos abusos.

Los refugiados demandan :


« PEDIMOS EL RESPETO DE NUESTROS DERECHOS COMO REFUGIADOS.
PEDIMOS SER SOSTENIDOS POR ACNUR MARRUECOS EN NUESTRAS NECESIDADES BÁSICAS, ANTE LA IMPOSIBILIDAD DE INSERTARNOS EN LA SOCIEDAD MARROQUÍ.
PEDIMOS EJERCER NUESTRO DERECHO A LA REINSTALACIÓN EN PAÍSES TERCEROS.
PEDIMOS LA REINSTALACIÓN INMEDIATA DE MENORES Y MUJERES AL CONSIDERARLOS CASOS VULNERABLES POR LOS ABUSOS CONTINUADOS QUE SUFREN EN ESTE PAÍS.
PEDIMOS LA PROTECCIÓN DE ENTIDADES INTERNACIONALES U OTROS ESTADOS ANTE LA IMPOSIBILIDAD DE PROTEGERNOS DE ACNUR MARRUECOS ».


Contre le sionisme assassin et terroriste


Rappel du rassemblement de mercredi
+ 2 posistions du Parti Communiste Libanais à propos du devoir de solidarité, de l'ingérence des Etats Unis et des projets sionistes
Appel


Après les massacres des populations palestiniennes, irakiennes et libanaises.
Après l'accord explicite donné à l'entité sioniste par les puissances impérialistes et la réaction arabe.
Devant le silence assourdissant des instances internationales.
SOUTENONS LA RESISTANCE DES PEUPLES ARABES CONTRE LA BARBARIE FASCISTE!

Contre le sionisme assassin et terroriste
Contre l'impérialisme états-unien

Rassemblement militant ce MERCREDI 26 JUILLET à 12h30
À Bruxelles devant la Bourse

Union des Jeunes Progressistes Arabes -
ujpa@caramail.com /ujeunprogar@hotmail.com/ Gsm 0476860857

Le Parti Communiste libanais salue les résistants au Sud
Et appelle à s'opposer à l'ingérence des forces de l'OTAN

Le Bureau politique du Parti Communiste libanais a étudié les conséquences de l'agression israélienne qui se poursuit depuis 12 jours au Liban. Il s'est particulièrement arrêté sur les problèmes et les points suivants :

1. Le Bureau politique salue les héros de la Résistance islamique et de la Résistance nationale libanaise qui tracent, aujourd'hui, par le sang les pages les plus glorieuses de l'histoire de notre peuple et de la nation arabe. Il voit dans leurs actes héroïques la naissance d'une nouvelle aube de liberté pour tous les peuples de la région qui se trouvent sous le joug de l'oppression américano-israélienne qui s'est renforcée par suite de la reddition complète de la majorité des gouvernements arabes aux exigences et aux projets des Etats-Unis dans la région.

2. Le Bureau politique voit dans les projets de solutions préconisés par l'administration de Georges Bush, notamment ceux du " Nouveau Moyen Orient " et de la participation des forces de l'OTAN à "superviser le respect du cessez-le-feu" au Liban Sud, une tentative de protéger Israël et de faciliter ses agressions contre notre pays et notre peuple, mais aussi une volonté de liquider toute résistance aux plans américains dans la région. Sans oublier l'impact de tels projets sur le problème palestinien et sur l'ensemble du monde arabe que la présence américaine directe a placé dans l'oil du cyclone depuis plusieurs décennies.

Dans cette perspective, il trouve que la visite de Condoleeza Rice dans notre pays et dans la région vise à faire la propagande pour ces projets que nous refusons fermement.

Voilà pourquoi il appelle le gouvernement libanais à prendre une position claire et nette contre l'ingérence des forces de l'OTAN dans notre pays, surtout que le peuple libanais avait eu une longue expérience de leur "ouvre " à la suite de l'agression israélienne de 1982. Il lui demande aussi de préparer rapidement une rencontre nationale dans le but de mettre au point des plans visant à stopper l'agression et à résoudre les problèmes intérieurs dans le sens qui garantirait l'unité nationale et les intérêts des Libanais, non des agresseurs.

3. Le Bureau politique du PCL trouve également que, pour faire face à situation nouvelle et aux nouveaux plans américains, il faut être très attentif à la situation de ceux que la guerre a déplacés et jetés sur les routes du désespoir. Le devoir du gouvernement et du haut commissariat aux affaires des déplacés est de leur procurer un toit et des soins sur tous les plans. De même ils doivent s'occuper de la population civile qui se trouve toujours dans les zones où les combats font rage et où les bombardements continuent à pleuvoir.

4. Le Bureau politique appelle, enfin, toutes les forces de la gauche, du progrès et de la démocratie dans le monde à élargir leur mouvement de solidarité avec le Liban, non seulement à travers les manifestations de protestation contre les ambassades des Etats-Unis et d'Israël dans leurs pays respectifs, mais aussi par l'envoi de délégations et de commissions d'enquête, et ce afin de voir de plus près les crimes commis par Israël contre le peuple libanais, à commencer par les massacres des civils et l'utilisation d'armes interdites (gaz toxiques, bombes à phosphore, à fragmentation... Sans oublier l'uranium appauvri déjà utilisé contre le Liban quelques jours avant le retrait israélien en mai 2000).

Il appelle les peuples arabes à pousser leurs gouvernements à agir dans le sens d'un soutien véritable au peuple du Liban, surtout en Egypte, en Jordanie et au Maroc où les ambassades d'Israël doivent être fermées.

Gloire à tous les résistants et à tous les martyrs
Le Liban triomphera de ses ennemis

Le Bureau politique du PCL
Beyrouth, le 23 juillet 2006



Seule la solidarité internationale arrêtera le bain de sang

21.07.2006

Huit jours après : Les causes et les objectifs de l'agression israélienne sanglante contre le Liban

Seule la solidarité internationale arrêtera le bain de sang

Le Liban, tout le Liban, brûle et saigne depuis huit jours sans que les Nations Unies ou leur Conseil de sécurité arrivent à une décision minimale : celle d'exiger d'Israël un cessez-le-feu accompagné d'une condamnation claire et nette concernant les massacres des civils, la destruction de l'infrastructure et l'emploi d'armes interdites (bombes à phosphore, gaz, bombes à fragmentation…etc.).

Plus de 400 morts et 3500 mutilés et blessés, des dizaines de milliers de logements détruits, des dizaines de ponts et de routes éventrés, plus de vingt usines rasées, des milliers de voitures et de camions disloqués, des milliers d'hectares de culture et d'arbres fruitiers incendiés. Et le crime se poursuit sous les yeux de Georges W. Bush et de son ambassadeur aux Nations Unies, John Bolton, mais aussi de tous les chefs d'Etats, grands et petits, puissants ou faibles et, surtout des chefs d'Etats arabes qui trouvent normal de céder aux exigences américaines tandis que les soldats de la Finul (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban) refusent toute assistance aux habitants du village de Marwahine, dont 25 périrent sous les bombes israéliennes aux portes des troupes envoyées par Kofi Anan pour protéger les civils.

Cette description ne reflete pas tous les faits de l'agression, surtout que l'operation israelienne se perpetue.

Les détenus libanais et le droit international

Les causes de cette agression continuent à faire couler beaucoup d'encre en Occident et aident les chaînes de télévision à trouver des sujets à discuter. Et l'accusation que nous entendons se répéter inlassablement à longueur de journée est : pourquoi le Hezboullah a-t-il choisi ce moment précis pour prendre en otages deux soldats israéliens afin de demander la libération d'autres otages libanais présents (illégalement, bien entendu) en Israël depuis plus de 24 ans et, même pour Samir Kantar, depuis plus de 28 ans ?

A cette question, nous en répondons par deux autres : pourquoi les gouvernements successifs en Israël refusent-ils de libérer les otages libanais, malgré leur retrait de la majeure partie du Liban depuis 5 ans déjà ? Et pourquoi refusent-ils d'appliquer des résolutions datant de 1948, 1967, 1973 concernant le retrait de leur occupation de Nkhaileh, des sept villages libanais frontaliers, des fermes de Chebaa et des hauteurs de Kfarchouba ? Surtout que John Bolton, et avant lui Georges Bush et Condolezza Rice et d'autres chefs d'Etats, donnent à Israël l'aval d'exécuter par le feu et le sang la résolution 1559, parue en 2004, et concernant la confiscation des armes de la Résistance nationale libanaise contre l'occupation israélienne.

Bien sûr, les raisons ne manquent pas au plus fort dont la raison "est toujours la meilleure", puisque certains arguent du fait que ces armes sont au service de l'Iran ou bien de la Syrie, comme si le Hezboullah, aujourd'hui, et avant lui, les communistes et autres résistants n'étaient pas des patriotes libanais et comme si le droit international et la Charte des Nations Unies (à la rédaction de laquelle le Liban avait activement contribué) ne sont faits que pour certains peuples au détriment de certains autres ; sinon, comment expliquer cette unanimité à appuyer le meurtrier au détriment des victimes (dont le peuple palestinien dans Gaza et les territoires occupés).

La résistance libanaise avait le droit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour libérer les détenus libanais et, aussi, les territoires toujours occupés. Et, il n'est pas nécessaire d'avoir, comme certains prétendent, une reconnaissance de la part de la Syrie qui avait pris, par la force, ces territoires au début des années Cinquante du siècle passé, pour pouvoir affirmer leur appartenance au Liban, puisque des documents existaient en France (l'Etat mandataire avant l'indépendance du Liban) et, qu'en 1968 (donc, bien avant la résolution 242), le président libanais Charles Hélou avait, par l'intermédiaire des instances internationales, demandé à la Syrie de sortir des fermes de Chebaa. D'ailleurs, le " Front de Résistance Nationale Libanaise" communiste avait reparlé de ces fermes en 1978 et les annales de l'histoire du Liban notent que plus d'une opération de résistance ont été faites dans cette région avant même la naissance du Hezboullah.

Le plan israélien pour le Liban et la région

Donc, l'agression subie, aujourd'hui, par le Liban dépasse de loin les deux otages israéliens ou la libération des trois otages libanais.

Elle vise d'autres objectifs :

Le premier, sur le plan libanais, est de poursuivre les objectifs de l'agression de 1982, à savoir faire du Liban un Etat-satellite acceptant sans condition aucune le leadership d'Israël dans la région au sein du projet mis en évidence en 1993 puis il y a quelques années : le Grand Moyen Orient dirigé par les Etats-Unis et, accessoirement, par Israël. Un Moyen Orient où les pays arabes seront desarmés et Israel comblé d'armes y compris l'arsenal nucleaire et chimique. Voilà pourquoi les armées de l'Egypte et de l'Irak furent démantelées et voilà pourquoi il faut que les Palestiniens et les Libanais rendent les armes. Ainsi, la résolution 1559 s'éclaire d'un jour nouveau.

Le second, sur le plan libanais toujours, est la mainmise sur l'eau, considérée comme source d'énergie essentielle en ce début du troisième millénaire. Et Israël avait tablé sur l'eau libanaise (Litani, Hasbani, Wazzani) comme sur l'eau provenant des hauteurs du Golan; voilà pourquoi, il a besoin des fermes de Chebaa, qui gardent la route de l'eau, et voilà aussi pourquoi il faut une zone démilitarisée au Sud du Liban ou, plutôt, une zone où personne ne vit. Et les 21 villages frontaliers du Liban ainsi que la présence actuelle de la Résistance doivent être éliminés au plus tôt.

Le troisième a rapport avec la situation en Palestine. En effet, la guerre contre le Liban "a fait oublier" ce qui se passe là : massacres quotidiens, destruction, prises d'otages…etc. Tout cela au nom de la "démocratie" à la mode américaine, puisque les Etats-Unis de Georges W. Bush trouvent normal qu'un peuple soit puni parce qu'il a voté contre le gré de celui qui l'occupe et que l'occupant et meurtrier de ce peuple soit récompensé par une aide inconditionnelle : 2,2 milliards en armes sophistiquées pour la seule année 2005, dont les F15 et les F16 très perfectionnés qui nous bombardent aujourd'hui.

Le quatrième, enfin, a rapport avec l'Irak (et l'Iran) où l'administration américaine actuelle s'enlise. Elle voudrait, donc, avant l'ouverture de la campagne présidentielle, "refaire le plein" de ses chances en regroupant par la peur d'un terrorisme inexistant chez nous, mais créé auparavant par cette administration qui avait donné plein pouvoir à Ben Laden et à ses "moujahidins" pour faire "la guerre sainte" à l'ancienne Union soviétique. Et dans cet objectif, nous mettons ce qui se passe en Irak et en Afghanistan. Sans oublier la campagne concernant "la seule menace nucléaire iranienne" que Henry Kissinger avait évoqué dans le journal "Le Monde", il y a de cela quelques mois, et qu'il avait refusé de comparer à l'arme nucléaire détenue par Israël parce que ce pays défend les valeurs américaines ? !!!

Ce plan américano-israélien se poursuit parce que le gouvernement libanais n'est pas arrivé à exécuter la part qui lui était échu et qui consistait à mettre fin à la présence armée du Hezboullah et des factions palestiniennes au Liban : ce qui faciliterait l'implantation de ces Palestiniens au Liban et permettrait d'accélérer les étapes de l'élaboration du Grand Moyen Orient précité.

Conclusion

Pour toutes ces raisons, l'agression généralisée d'Israël va se poursuivre sous la direction des Etats-Unis. Seule une grande campagne de protestation et de pression peut l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Un cessez-le-feu immédiat et durable doit être exigé. Quant à la résolution 1559, elle relève du ressort du Liban qui demande aussi l'application des autres résolutions internationales, dont celles exigeant le droit au retour du peuple palestinien et la construction des Etat indépendant sur son territoire national.

Le peuple libanais a besoin de toute la solidarité internationale sous toutes les formes pour arrêter le bain de sang dans lequel Israël l'a plongé depuis plus de 10 jours. Ses enfants, tués et mutilés, exigent un cri unanime contre leurs meurtriers et ceux qui les dirigent et leur procurent les armes.

Compte-rendu préparé par Le bureau politique du

Parti Communiste Libanais

(Beyrouth, le vendredi 21 juillet 2006)





Sarei certo di cambiare la mia vita se potessi cominciare a dire noi.G.GABER